WIA – Chapitre 8, au revoir, Phuket… Bonjour, Cambodge !

Ca y est, le départ de Phuket est proche. J’avais un peu le coeur brisé. Mais avant de partir, on s’est fait deux petits plaisirs. D’abord, on a est allés une dernière fois à la plage. Même si c’était Patong Beach (qui est polluée) et que la plage était dégueu parce qu’il y avait eu une tempête pendant la nuit, c’était génial de pouvoir nager dans l’eau chaude et les énormes vagues une dernières fois. On n’est pas restés longtemps, il s’est remis à pleuvoir grave !
Puis on est allés dans le meilleur restaurant du monde, le N°9 2nd (oui, c’est un nom très bizarre). On est passés devant plusieurs fois pendant notre séjour parce qu’il était sur le chemin entre notre appart et la plage. On a fini par se lancer (pourquoi on ne l’a pas fait plus tôt ?! On aurait pu y aller tous les jours !).

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Le meilleur restaurant du monde, très objectivement

En plus, ils servaient des plats végétariens, ce qui a immédiatement attiré mon attention. La déco du restaurant était géniale !

Les murs étaient recouverts de photos de clients avec le staff du restaurant, de petits mots de remerciements… Ca donnait une ambiance super conviviale.
La déco, c’est bien joli… Mais ce qui compte vraiment dans un restaurant, c’est la bouffe ! Oh, la bouffe…

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Mon pad thaï au tofu… tu me manques tellement, si tu savais…

Soyons sérieux 2 minutes. Je lance un appel à témoins. J’ai besoin de retrouver ce genre de nirvana dans ma vie.
Avis aux Parisiens, savez-vous où je peux trouver un pad thaï au tofu capable de faire oublier à n’importe qui tous les autres plats du monde à Paris ? Je suis même prête à aller en banlieue pour ça (genre la Parisienne trop snobinarde) !
S’il vous plaît ! Si vous avez un tuyau, laissez-moi un petit commentaire avec le nom du restaurant et l’adresse, c’est une question de vie ou de mort (c’est pas vrai, je veux juste vous mettre un peu la pression parce que je suis désespérée).

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Mango sticky rice de malade !

Le dessert, un mango sticky rice (c’est du riz gluant sucré avec de la mangue et de la crème de coco), était parfait aussi. Si seulement les patrons décidaient d’ouvrir un N°9 3rd, par exemple, à Paris, dans le 14e de préférence… Le repas terminé (pourquoooi ?), on est rentrés pour récupérer nos affaires, rendre les clés de l’appart et prendre le bus pour retourner à Bangkok puis prendre un avion pour Phnom Penh, Cambodge.
Il y a quelque chose qui m’a beaucoup marquée à Bangkok mais encore plus à Phuket, c’est les enchevêtrements de fils électriques qui grésillent super fort (c’est un peu flippant). Il y en a partout dans les rues et ils sont parfois assez bas, ce qui fait qu’il est tout à fait possible de se prendre un fil électrique en pleine figure si on ne regarde pas devant soi.

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Dzzzzzz

J’ai pris quelques photos de la rue, de la montée qu’on devait se taper pour rentrer chez nous aussi !

Goodbye Patong, hello le bus de nuit à nouveau pour retourner à Bangkok. Attention, petit avertissement : à la gare routière de Phuket, il y avait des toilettes mais elles étaient fermées ! Je le dis parce que j’aurais aimé le savoir avant de me rendre compte que j’allais devoir attendre d’être dans le bus pour faire pipi.

Heureusement, cette fois, le trajet a pris 12 heures, comme prévu (contrairement aux 15 heures 30 du trajet à l’aller). On est arrivés à Bangkok à 7h le lendemain matin.

Bizarrement, la gare routière dans laquelle on s’est arrêtés au retour n’était pas la même que celle de laquelle on était partis à l’aller. A l’aller, on a dû prendre le bus dans une gare très excentrée de Bangkok alors qu’au retour, on nous a lâchés dans la gare routière de Chatuchak, en plein centre.
On a pris un taxi pour aller à l’aéroport de Don Muang qui est, en gros, l’aéroport naze de Bangkok. C’est l’ancien aéroport mais il sert toujours pour les vols courts.
Je vous ai déjà parlé de la famille royale thaïlandaise et des portraits d’eux qu’on voyait absolument partout. Je vous présente le roi Rama IX !

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Je pourrais le reconnaître si je le croisais dans la rue tellement je l’ai vu partout, ce Rama IX… Et l’aéroport de Don Muang ne dérogeait pas à la règle, il y avait des portraits de lui tous les 20 mètres.
7h30, on est à l’aéroport qui est d’ailleurs assez petit et on ne décollait que  le lendemain matin. On a passé 24 heures dans cet aéroport. Pourquoi ?
C’est simple. En fait, peut-être qu’on s’est trop mal débrouillés, mais on a pris les billets d’avion pour Phnom Penh avant de regarder les horaires des bus Phuket-Bangkok.
Enfin bref, à cause d’un problème d’organisation et d’horaires, on avait une journée à perdre à Bangkok et comme on était en mode économies, on a préféré la perdre à l’aéroport plutôt que de mettre nos sacs dans une consigne et payer l’aller/retour Bangkok-Don Muang en taxi (dès qu’il s’agit d’aller à un aéroport ou d’en quitter un, les prix des taxis flambent d’une manière assez folle !).
Je connais cet aéroport comme ma poche maintenant, je pourrais m’y balader les yeux fermés !

On a regardé les pistes de décollage et d’atterrissage, on a bouquiné, on a grignoté, on a dîné, on a dormi… Bref, on s’est occupés. J’ai dormi par terre et vous savez quoi ? Il y a des cafards dans l’aéroport… Heureusement, les gros squattaient plutôt les restaurants (bon appétit).
Le soleil s’est levé quand on était dans le terminal (où il caillait grave d’ailleurs, il faut se calmer avec la clim’ au bout d’un moment !) et on a enfin pu embarquer dans notre avion Air Asia pour Phnom Penh.

1 heure plus tard, on était à Phnom Penh, capitale du Cambodge. Contrairement à notre arrivée en Thaïlande, la douane, les checks, tout s’est passé très vite ! On a échangé et retiré des dollars américains et des riels.
La monnaie au Cambodge, c’est un peu compliqué. En gros, les dollars américains font office de monnaie nationale et la monnaie cambodgienne d’origine, le riel, fait office de centimes. Il faut 4 000 riels pour faire un dollar américain. Il n’y a aucune pièce au Cambodge, que des billets. Et ça remplit très, très vite le portefeuille donc évitez d’avoir trop de riels sur vous, c’est super chiant !
On a pris un taxi pour aller prendre le bus pour Siem Reap. On a voulu commencer notre séjour au Cambodge par la visite d’Angkor, Siem Reap est la ville qui se trouve juste à côté du site.
Sur le chemin, on a vu plein de cabinets de dentistes. J’ai jamais vu autant de cabinets de dentistes de ma vie, avec une grosse dent souvent sur la devanture ! On a aussi vu beaucoup d’inscriptions en français. Le Cambodge est une ancienne colonie française et tous les documents administratifs ainsi que les noms des bâtiments administratifs ou gouvernementaux sont traduits en français.

On s’est donc rendus à une agence de bus parce que le voyage était loin d’être terminé, en fait ! Il nous restait encore 5 à 7 heures de bus pour arriver à destination.
Un petit conseil à ne pas négliger : réservez vos tickets de bus à l’avance ! On voulait prendre la compagnie que tout le monde conseillait, Giant Ibis, qui est confortable, ils offrent des snacks, tout ça… et le trajet ne prend que 5 heures.
On est arrivés à leur bureau et évidemment, plus de place sur tous les bus de la journée… La personne de l’accueil nous a accompagnés jusqu’à une autre compagnie dont je ne connais pas le nom qui avait encore de la place dans son prochain bus pour Siem Reap. Sauf que ce n’était pas le même genre de confort, on va dire.
On a pris nos places et le mec de la compagnie nous a fait monter dans son touk-touk et nous a amenés jusqu’à un hangar glauque et crado…

On était les seuls étrangers et on ne savait pas trop ce qu’on faisait là, les Cambodgiens parlent encore moins anglais que les Thaïlandais. On a vu plusieurs bus passer puis quelqu’un nous a fait signe que le nôtre était là. Il était super vieux, genre à se demander comment il roule encore. Ca sentait très mauvais dans le bus, il planait une sorte d’odeur de poisson  séché, comme sur les marchés. J’avoue qu’on ne faisait pas les fiers quand on a mis nos sacs dans le soute. Surtout que j’avais lu que certaines compagnies prenaient des chemins sur lesquels on pouvait croiser des voleurs. Mais bon, comme souvent pendant ce voyage, on avait nos petites peurs et nos préjugés d’Occidentaux qui n’avaient pas lieu d’être. En plus, les passagers qui étaient autour de nous avaient l’air très sympathique. Le voyage a duré 7 heures.
Je peux vous dire que ces 7 heures de bus après 12 heures de bus, 24 heures dans un aéroport, 1 heure d’avion, tout ça en deux jours et sans lit, ont été difficiles. En plus, j’avais trop envie de faire pipi depuis qu’on était arrivés dans le hangar et j’ai dû attendre l’arrêt pipi 4 heures plus tard, la torture.
En sortant de la ville, j’ai pu me rendre compte un peu de la pauvreté du pays. Le Cambodge n’a rien à voir avec la Thaïlande. Beaucoup de routes sont en terre et pleines de trous. Dans un bus à l’article de la mort, les nids de poule, c’est compliqué, on va dire. Le trajet a été extrêmement fatiguant puisque on avait l’impression de voyager sur un marteau-piqueur.

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A la sortie de Phnom Penh

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Mais la campagne cambodgienne est magnifique, pleine de couleurs, je m’endormais dans le bus mais je faisais tout pour garder les yeux ouverts pour voir les routes qui sont toutes rouges, les champs, les petites maisons, les rivières, des rizières, les étangs pleins de nénuphars, les animaux… J’ai pris quelques photos à l’aller mais je me suis lâchée au retour, comme vous pourrez le constater dans un chapitre à venir.

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Pendant le trajet, on a vu beaucoup d’écoles de langues étrangères, le Cambodian People’s Party (le parti au pouvoir actuellement) a des bureaux dans quasiment tous les villages, ce que j’ai trouvé un peu flippant… Il y a des gendarmeries partout aussi, et il y a vraiment écrit « gendarmerie » sur les bâtiments, en français.
Je n’ai vu aucune limitation de vitesse. Seulement quelques panneaux qui conseillaient de ralentir.
Le choc culturel a été beaucoup plus fort pour moi au Cambodge qu’en Thaïlande, dès notre arrivée dans le pays…

Enfin, au bout de deux jours de voyage, deux nuits sans lit, on est arrivés à Siem Reap. On a pris un touk-touk pour rejoindre notre hôtel. Le chauffeur était très gentil et il n’était pas tout à fait sûr d’où se trouvait l’hôtel donc il a appelé le manager pour avoir plus d’informations.

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Quand il nous a déposés, il nous a demandé si on allait avoir besoin de lui le lendemain. On lui a expliqué qu’on allait à Angkor. On s’est donc donné rendez-vous devant l’hôtel le lendemain matin.

Le manager nous a accueillis, il était super sympa ! D’ailleurs, je vais lui faire un peu de publicité parce qu’on a été trop bien accueillis, l’hôtel était pas mal et pas cher et je pense qu’ils méritent un peu de promo. On a pu leur demander de faire notre lessive pour pas cher du tout. Il y a même un supermarché pas loin qui est plein de marques françaises (si vous vous sentez homesick).
Donc si jamais vous allez à Siem Reap et que vous faites un peu attention à votre budget mais que vous voulez un minimum de confort (après une journée passée à Angkor, la piscine est nécessaire), voilà l’hôtel qu’il vous faut.

Xing Angkor Hotel
Taphul Village, Svaydangkum
Siem Reap, Cambodge
info@xingangkorhotel.com
www.xingangkorhotel.com
Je vous donne le site Internet mais nous, on l’a trouvé sur Airbnb où je crois que les prix des chambres peuvent être moins élevés.

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La piscine de l’hôtel

C’est sur cette note promotionnelle que le récit de notre looong voyage s’achève. Prochain chapitre, ma seconde journée préférée de tout le séjour… Stay tuned!

Une réflexion sur “WIA – Chapitre 8, au revoir, Phuket… Bonjour, Cambodge !

  1. Laura 16 janvier 2016 / 0 h 41 min

    Pas d’adresse de resto pour un bon pad thaï à Paris (moi aussi j’adore celui au tofu ! ), mais je te pique l’adresse de ton hôtel à Siem Reap! J’ai hâte de voir la suite, je trouvais déjà impressionnante la « maquette » d’ Angkor à Bangkok, mais en vrai ça doit être grandiose !

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